Nottingham Guardian - La Bourse de Paris ne comble qu'une partie de ses pertes de la semaine

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La Bourse de Paris ne comble qu'une partie de ses pertes de la semaine
La Bourse de Paris ne comble qu'une partie de ses pertes de la semaine / Photo: ERIC PIERMONT - AFP

La Bourse de Paris ne comble qu'une partie de ses pertes de la semaine

La Bourse de Paris a terminé en hausse de 0,39% vendredi, ce qui ne lui permet pas d'être à l'équilibre sur l'ensemble de la semaine, chargée en indicateurs et en résultats d'entreprises.

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L'indice vedette CAC 40 a progressé de 25,63 points à 6.533,77 points. Sur la semaine, il recule toutefois de 0,72%.

Après une nette hausse à l'ouverture puis un nouvel élan en début d'après-midi, la cote parisienne s'est une nouvelle fois tassée dans la dernière partie de la séance, après l'ouverture des marchés américains.

Sur le mois, l'indice phare parisien recule de 1,89%, son troisième repli mensuel de l'année, seulement coupé par la stabilité du mois de mars (+0,02%). Depuis le 1er janvier, il perd 8,66%.

"Il est très difficile de connaître la situation à moyen terme" rappelle Vincent Juvyns, en charge de la stratégie au sein de JP Morgan AM. Cela explique la volonté des investisseurs d'être "moins exposés sur les marchés dans l'ensemble".

Il évoque notamment les risques d'aggravation de la guerre en Ukraine, pointant "l'absence de désescalade" au 65e jour de l'invasion, qui laisse présager un enlisement du conflit.

Moscou a notamment revendiqué la frappe intervenue jeudi sur Kiev en pleine visite du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, suscitant un tollé occidental.

Les indicateurs économiques ont continué de se dégrader pendant le mois. Après la contraction du PIB américain au premier trimestre dévoilé jeudi, c'est la croissance en zone euro qui a fortement ralenti, à 0,2%.

Le produit intérieur brut français a quant à lui stagné sur les trois premiers mois de l'année, a-t-on appris vendredi.

A l'inverse, l'inflation continue d'être au plus haut. En avril, elle a atteint un sommet depuis 37 ans en France (4,8%), tandis que celle de la zone euro, mesurée un peu différemment, est restée à son plus haut, à 7,5% sur un an en avril.

"Heureusement, le bon taux d'emploi rassure encore les ménages, qui continuent de consommer", note M. Juvyns.

Par ailleurs, la semaine a aussi été marquée par de nombreux résultats d'entreprises, aux Etats-Unis comme en Europe et sur la place parisienne.

"Pour l'instant, la saison est correcte", les performances des entreprises se situant dans des niveaux similaires aux autres années, au-dessus des attentes du marché en moyenne, observe l'expert.

Ainsi, le haut du classement des performances hebdomadaires du CAC 40 est occupé par des entreprises ayant publié leurs résultats cette semaine, comme Worldline (+6,95% à 38,16 euros), Dassault Systèmes (+5,87% à 42,54 euros, Danone (+4,38% à 57,64 euros), ou encore TotalEnergies (+2,95% à 47,23 euros).

Les publications de résultats d'entreprises ont continué d'animer les variations de cette séance.

Saint-Gobain salué

Les plans massifs d'isolation de logements lancés un peu partout en Europe pour sauver le climat font les affaires du géant des matériaux Saint-Gobain, qui a pris 1,35% à 56,33 euros après l'annonce d'une forte hausse de son chiffre d'affaires.

Seb tout juste dans les attentes

Le spécialiste du petit électroménager Seb (-4,66% à 114,70 euros) a annoncé maintenir son objectif d'une croissance de ses ventes en 2022 malgré "la situation géopolitique et sanitaire" après la publication d'un chiffre d'affaire conforme aux attentes du marché.

D.R.Megahan--NG