JO-2024: les Bleues redonnent le sourire au hand, 52e médaille en kite-foil
Au lendemain du sabordage des hommes, les Bleues du hand ont remonté le moral du camp français en se qualifiant pour la finale jeudi à Lille, pendant qu'à Paris les basketteurs cherchaient à se hisser eux aussi dans le match pour l'or où sont déjà les volleyeurs.
La France a remporté sa 52e médaille depuis le début des Jeux, en kite-foil, mais pas du métal espéré, d'argent au lieu d'or pour Lauriane Nolot.
. Elles défendront leur titre
Les handballeuses françaises joueront leur troisième finale olympique d'affilée après l'argent de Londres et l'or de Tokyo, mais que ce fut dur en demie contre la Suède ! Menées presque toute la partie, les coéquipières de Laura Glauser et Hatadou Sako, impériales dans la cage, ont arraché une prolongation grâce à un dernier tir de Tamara Horacek, avant de dominer les dix minutes supplémentaires (31-28). Pour le titre, elles devraient en toute logique affronter leurs grandes rivales norvégiennes, à moins que les Danoises ne créent la surprise dans l'autre demi-finale.
. Six jours qui ont tout changé?
Six jours après une déroute (85-71) face à la même équipe à Villeneuve d'Ascq, les Bleus du basket retrouvent l'Allemagne en demi-finale à Bercy (17h30). Depuis le 2 août, l'équipe de France a vécu en accéléré, d'une brouille entre le coach Vincent Collet et l'arrière Evan Fournier à un étalage d'envie, de maîtrise collective et de talent en quart face au Canada (82-73). Sur cette lancée, les Bleus rêvent d'atteindre leur quatrième finale olympique (après 1948, 2000 et 2021). Mais la tâche s'annonce ardue tant les Allemands, champions du monde en titre, semble maitriser leur jeu.
. Billal Bennama, gant d'or?
Au lendemain des deux premières médailles de la boxe française pour Sofiane Oumiha (argent, -63,5 kg) et Djamili-Dini Aboudou Moindze (bronze, +92 kg), Billal Bennama (-51 kg) monte sur le ring pour l'or, face à un adversaire ouzbek, Hasanboy Dusmatov. Privilège réservé aux derniers combats, le ring a été monté sur le court central Philippe-Chatrier de Roland-Garros, qui peut contenir trois fois plus de spectateurs que l'Arena Paris Nord, lieu des premiers tours.
. Noah Lyles pour rejoindre Bolt et Cie
Après un 100 m ultra serré et le record du monde de Duplantis à la perche, le Stade de France s'apprête à vivre une nouvelle soirée folle. Champion olympique du 100 m, la course reine, Noah Lyles vise le doublé en finale du 200 m, sa course de prédilection (20h30).
L'occasion d'intégrer le cercle fermé des auteurs du doublé 100-200 m chez les hommes, aux côtés notamment de Jesse Owens (1936), Carl Lewis (1984) et Usain Bolt (2008, 2012, 2016).
Un autre événement promet, le duel Sydney McLaughlin-Levrone - Femke Bol en finale du 400 m haies, entre les deux femmes les plus rapides de l’histoire de la spécialité (21h25). La Française Louise Maraval sera au départ de cette course qui fait partie des plus attendues des neuf jours d’athlétisme.
Triple champion du monde en titre du 110 m haies mais pas encore champion olympique (argent en 2021), l’Américain Grant Holloway n’a qu’un objectif, l’or (21h45).
. Les Chinois trop forts en "ping"
Il leur fallait un exploit, voire un miracle, mais il n'a pas eu lieu. L'équipe de France masculine de tennis de table composée des frères Félix et Alexis Lebrun et de Simon Gauzy, a été battue en demi-finale par les grands favoris chinois et visera le bronze. Dans une Arena Paris Sud électrique et malgré des temps forts par intermittence, les Bleus se sont inclinés 3 à 0 face à la "dream team" chinoise. "Il ne nous manquait pas grand-chose de temps en temps. Mais en même temps, à la fin, ça fait un gros écart", a résumé Félix, le tout frais médaillé de bronze en simple, battu de nouveau par le champion olympique Fang Zhendong.
. L'argent faute d'or à Marseille
Lauriane Nolot visait le titre mais elle n'a pu décrocher que la médaille d'argent en kite-foil, discipline qui faisait son entrée au programme olympique. Lors des finales, la Varoise de 25 ans, double championne du monde en titre, a été devancée dans la rade de Marseille par la Britannique Eleanor Aldridge.
. L'or dans la Seine pour Van Rouwendaal
Après un plongeon dès 07h30, et 10 km parcourus dans la Seine, c'est la Néerlandaise Sharon Van Rouwendaal qui a été sacrée championne olympique de nage en eau libre. En 2 h 03 min 34 sec, la nageuse de 30 ans, déjà titrée à Rio et médaille d'argent à Tokyo, a devancé l'Australienne Mosha Johnson et l'Italienne Ginevra Taddeucci, sur un circuit alternant descentes et remontées à contre-courant. Les Françaises Océane Cassignol et Caroline Jouisse ont fini septième et huitième.
Ce sera le tour des hommes vendredi matin.
N.Handrahan--NG