Nottingham Guardian - JO-2022: Ledeux si proche du nombre d'or, quatrième argent pour la France

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JO-2022: Ledeux si proche du nombre d'or, quatrième argent pour la France
JO-2022: Ledeux si proche du nombre d'or, quatrième argent pour la France

JO-2022: Ledeux si proche du nombre d'or, quatrième argent pour la France

Il n'y a pas (encore) de formule mathématique pour s'assurer un titre olympique, mais Tess Ledeux a bien failli résoudre l'équation en ski big air, avant de s'offrir l'argent, la quatrième médaille de ces JO-2022 pour la France, mardi à Pékin.

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A 20 ans, Ledeux a réussi un sacré numéro sur la rampe du big air construite à Pékin sur le site d'une ancienne aciérie avec d'immenses tours de refroidissement en béton gris en arrière plan, mais cela n'a pas suffi.

Avec son double cork à 1620° --une rotation de quatre tours et demi-- et un switch en 1440, elle a survolé les deux premières manches de la compétition organisée pour la première fois dans le cadre des JO d'hiver.

Mais la Savoyarde, championne du monde 2019 de big air et 2017 de slopestyle, a craqué dans la manche finale, face à l'enjeu peut-être et surtout face à Eileen Gu.

La Chinoise, star attendue de ces JO, a fini sa finale avec un double cork à 1620°, le saut le plus relevé de la discipline que seule Ledeux avait réussi jusque-là en compétition.

Gu s'est imposée in extremis avec un total de 188,75 points, soit 0,75 point de plus que Ledeux qui, un an après le décès de son père, s'est effondrée en larmes dans l'aire d'arrivée à l'annonce des résultats.

- Le biathlon toujours -

Quatre ans après sa première participation olympique, à seulement 16 ans (15e en slopestyle), Ledeux peut encore viser l'or durant cette quinzaine le 14 février en slopestyle (descente jonchée de sauts et d'obstacles en métal).

Grâce à la Savoyarde, le bilan français des JO-2022 est désormais de quatre médailles, toutes en argent. Un bilan que l'équipe de France de ski n'a pas réussi à améliorer en super-G, remporté, comme en 2018, par l'Autrichien Matthias Mayer, au lendemain de la médaille d'argent de Johan Clarey en descente.

De son côté, Mayer enchaîne après sa médaille de bronze en descente lundi.

Comme les sauts de Ledeux, les statistiques du biathlon français donnent le tournis. Depuis leur arrivée à Pékin, les Bleus ont réussi un sans-faute, avec deux médailles en deux courses, grâce au relais mixte (2e) samedi et à Anaïs Chevalier-Bouchet dans l'individuel (2e) lundi.

Certes, ils n'ont pas encore décroché l'or, mais avec les deux meilleurs mondiaux, Quentin Fillon-Maillet et Emilien Jacquelin, en lice dans l'individuel lundi (16h30 locales, 09h30 françaises), ce n'est peut-être plus qu'une question de temps.

L'équation de l'individuel, la distance historique du biathlon, est à la fois simple et cruelle: 20 km de course, vingt tirs et une pénalité d'une minute par cible ratée.

A ce petit jeu, les Français auront sans suprise pour principaux rivaux leurs meilleurs ennemis norvégiens, les frères Johannes et Tarjei Boe en tête, déjà sacrés champions olympiques sur le stade de Zhangjiakou, en relais mixte.

- La carte du sprint -

L'équipe de France de ski de fond n'a pas le palmarès olympique du biathlon, mais elle joue sans doute sa plus belle carte des JO-2022 à partir de 16h00 locales (09h00 françaises) en sprint avec Richard Jouve, médaillé de bronze en sprint par équipes il y a quatre ans, et Lucas Chanavat.

Derrière le Norvégien Johannes Klaebo, souvent intouchable en sprint et vexé après sa déroute en skiathlon (40e), il y a encore de la place sur le podium pour gonfler le bilan olympique du ski de fond français qui est pour l'heure de quatre médailles (1 argent, 3 bronze).

Sur la patinoire du Capital Indoor Stadium, c'est l'un des duels les plus attendus de cette quinzaine pékinoise qui va débuter, celui opposant le Japonais Yuzuru Hanyu et l'Américain Nathan Chen, pour le prestigieux titre olympique de patinage artistique.

Le premier a remporté les deux derniers titres olympiques et vise, malgré une cheville récalcitrante, un rarissime triplé, réussi une seule fois jusque-là par un patineur, le Suédois Gillis Grafström, entre 1920 et 1928.

Le second a dominé l'olympiade avec des succès dans tous les grands rendez-vous depuis les JO-2018, à commencer par ses trois sacres planétaires (2018, 2019 et 2021).

Le titre va se jouer à coups de quadruples sauts dans le programme court mardi et surtout dans le programme libre jeudi. Encore une histoire de chiffres et de combinaisons virevoltantes.

W.Murphy--NG